À la fin de l'été, Magdalena BLAZEVIC
- julierauletpro
- 11 févr.
- 1 min de lecture

Pourquoi lire des textes tragiques, des textes qui prennent aux tripes et vous plongent dans la guerre, la tristesse, l’aberration, la violence ? Pour aiguiser notre empathie. En nous faisant vivre par le roman, par la littérature, les événements des personnages, nous aiguisons notre compréhension du monde. Et cela peut être un levier au changement. Ce roman participe de cette expérience de lecture. En nous faisant traverser le dernier été d’une jeune fille morte pendant la guerre, l’autrice lance un plaidoyer contre toute forme de violence, en particulier militaire et nous lance cette question, à laquelle personne ne peut rester indifférent : c’est quoi la vie quotidienne d’un enfant dans un pays en guerre, dans un territoire en conflit frontalier ? Quelles sont ses joies, quelles sont ses malheurs, quelle compréhension pour cette enfant ? Car ce roman, au-delà de la guerre qui gronde, c’est aussi la puissance de l’enfance révélée, la force de l’émerveillement qui pointe dans le noir, les joies enfantines de celle qui n’a pas connu que son monde.
À la fin de l’été, Magdalena Blazevic, Editions Bleu et Jaune
Traduit du Croate (BOSNIE-HERZEGOVINE) par Chloé Billon





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